Reportage. Le Comité contre l’esclavage moderne (CCEM) fête son vingt-cinquième anniversaire. Il instruit chaque année près de 350 signalements d’éventuelles « traites des êtres humains » et « réductions en esclavage ».
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Six organismes ambitionnent de converger leurs efforts pour mieux identifier les victimes de traite des êtres humains, comptabilisées surtout parmi les femmes et les filles exploitées dans l’esclavage moderne, à savoir l’exploitation dans le travail.
Une jeune femme a été violentée, humiliée et exploitée pendant quatre ans par une habitante de Boujan-sur-Libron (Hérault). Une affaire d’esclavage déplorable. Son bourreau, poursuivi pour traitement inhumain et dégradant, comparait ce lundi à Béziers et risque jusqu’à sept ans de prison.
Le jeudi 11 avril 2019, à l’occasion de ses 25 ans, le Comité contre l’esclavage moderne organisait un colloque sur les réalités de la traite des êtres humains et de l’esclavage contemporain en France. Retour en texte et en images sur une journée particulière au CCEM :
The number of potential trafficking and modern slavery victims reported to the authorities has risen by 36% in a year, National Crime Agency figures show.
En 2019, l’esclavage est toujours une réalité en France. Zita Cabais-Obra, une ancienne victime, est aujourd’hui responsable de section à la CFDT. Elle aide des femmes immigrées à s’évader et combat inlassablement ceux qui les exploitent.
Jugés en appel, ils ont écopé ce jeudi de deux ans et un an de prison avec sursis et devront verser une somme de 56 000 euros à leur victime.
L’histoire se répète. Gabriel Mpozaraga revient devant le tribunal correctionnel de Nanterre. Et une fois encore, c’est pour avoir réduit un domestique en esclavage que cet ancien ministre du Burundi, ex-diplomate et même ancien directeur à l’Unesco doit rendre des comptes. Ce lundi, ce monsieur au physique sec, qui porte bien ses 71 ans, était […]
L’opération a été menée dans la région de San Sebastian (Espagne). Les enquêteurs parlent d’un réseau très organisé d’esclavage moderne. Au total, plus de 350 migrants auraient été revendus, en France notamment.
Sept suspects sont soupçonnés d’avoir fait entrer en Europe 350 migrants pour les revendre à des réseaux les obligeant à se livrer à la mendicité.