Des ouvriers viticoles étaient soumis à des cadences quotidiennes éprouvantes et ne touchaient quasiment rien du fruit de leur travail.
Poursuivis pour avoir fourni de la main-d’œuvre employée dans des conditions indignes, les gérants de la société de prestations viticoles Rajviti ont été reconnus coupables vendredi de « trafic d’êtres humains » par le tribunal correctionnel de Reims (Marne). Les époux Chandrika T. et Pathmaraja S., Sri Lankais, ont été condamnés à trois ans d’emprisonnement, dont un an avec sursis, et à une amende de 100 000 euros chacun.
Au total, six prévenus étaient notamment poursuivis pour « travail dissimulé aggravé et recours au service d’une personne exerçant un travail dissimulé aggravé », « emploi d’étrangers sans titre », « conditions d’hébergement indigne » et « traite d’êtres humains ».