Une quinquagénaire est soupçonnée d’avoir exploité une adolescente malienne pendant cinq ans à Châtenay-Malabry. La jeune fille était ainsi contrainte de travailler plus de 15 heures par jour dans la maison. Quinze mois de prison avec sursis ont été requis à l’encontre de la prévenue ce lundi par le tribunal de Nanterre.
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Pourquoi la lutte contre l’esclavage domestique est-elle si difficile en France?
Au tribunal de Nanterre, une affaire d’esclavage moderne jugée sans prévenue
Dix huit mois de prison avec sursis et 60 000€ de dommages et intérêts pour la jeune victime et un euro symbolique pour le CCEM. Condamnation à Nanterre
JUSTICE Une quinquagénaire était jugée ce lundi à Nanterre pour avoir exploité une adolescente de 13 ans entre 2000 et 2005. Elle ne s’est pas présentée à l’audience…
JUSTICE Une jeune Malienne a été réduite en esclave domestique pendant six ans. La procédure judiciaire, elle, dure depuis près de douze ans…
La plaignante a raconté qu’elle devait faire la cuisine, le ménage et les courses, entre 15 et 18 heures par jour, sans repos. Dès son arrivée en France, à l’âge de 13 ans.
Le tribunal a condamné un couple de Garches pour avoir fait travailler une Indonésienne, dont il gardait le passeport, pour 250 € par mois. Le mari et son épouse écopent chacun de trois ans d’emprisonnement avec sursis.
Un couple de Garches, dans les Hauts-de-Seine, risque deux ans de prison dont un avec sursis pour traite d’être humain. Ils sont accusés d’avoir exploité une femme indonésienne en la faisant travailler chaque jour pour 250 euros par mois.
Pendant de nombreux mois, ces trentenaires ont fait travailler Aih à leur domicile pour un salaire dérisoire.