Réduite en esclavage par des commerçants franco-marocains durant deux ans, Donia tente d’obtenir justice et de se reconstruire.
Visage juvénile, jean et basket, Donia ne porte pas ses 40 ans. Elle parle sans détour, bien décidée à obtenir justice pour les années de vie qui lui ont été volées. La situation d’esclavage vécue entre 2013 et 2015, chez un couple de commerçants franco-marocains, est une blessure d’autant plus grande qu’elle espérait échapper à des conditions de vie difficiles au Maroc. Engagée très jeune comme « petite bonne » dans une famille marocaine, elle n’est jamais allée à l’école. Par la suite, elle travaille dans un salon de coiffure. C’est là qu’une personne lui propose de garder ses enfants en bas âge. « Au Maroc, cela se passait bien. Elle me payait normalement. Puis elle m’a proposé de la suivre à Paris où la famille allait s’installer. »
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