Des sans-papiers à qui on faisait miroiter une régularisation. Des conditions d’hébergement jugées indignes. Deux responsables et un hébergeur d’une entreprise finistérienne de ramassage de volailles comparaissent pour « traite d’êtres humains », à Brest, ce jeudi 13 octobre.
« Vous n’avez qu’à travailler, je m’occupe des papiers. » C’est ce refrain qu’ont entendu pendant plusieurs mois de nombreux sans-papiers venus chercher bonne fortune en Bretagne, chez un sous-traitant de l’agroalimentaire, la société Prestavic basée à Saint-Sauveur, entre Brest et Morlaix, et liquidée en décembre 2020. Le boulot ? Celui dont plus personne, ou presque, ne veut dans la région : ramasser des volailles chez des éleveurs, et les fourrer dans des containers hissés sur des poids lourds. Un travail de forçat, payé au smic horaire (10,13 € alors), qui débute vers 21 h, et s’achève au petit matin.
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