Reims. Des peines de prison ferme au procès de la traite d’être humains dans le champagne. (14/09/2020)

Des gérants d’une société de prestations viticoles étaient poursuivis pour avoir employé de la main-d’œuvre dans des conditions indignes. Plusieurs de ces responsables ont été condamnés à des peines de prison ferme ce vendredi 11 septembre.

Ils étaient poursuivis pour avoir fourni de la main-d’œuvre employée dans des conditions indignes : les gérants d’une société de prestations viticoles ont été reconnus coupables vendredi 11 septembre de « trafic d’êtres humains » par le tribunal correctionnel de Reims, qui a relaxé un responsable de la maison de champagne Veuve-Clicquot.

L’affaire a débuté en août 2018 lorsque des enquêteurs anti-fraude ont découvert chez un prestataire viticole, près d’Épernay, de nombreux travailleurs clandestins

Des cadences quotidiennes éprouvantes

Selon le récit des gendarmes qui ont ensuite mené l’enquête, ces ouvriers viticoles, dont certains se trouvaient en situation irrégulière, étaient soumis à des cadences quotidiennes éprouvantes et percevaient une rémunération « insignifiante ». Certains d’entre eux ne recevaient même aucun salaire.

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