Le géant français du BTP et sa filiale qatarie rattrapés par la plainte de deux ONG et de six ex-ouvriers employés sur de grands chantiers dans la capitale de l’émirat.
Àquinze jours de l’ouverture de la Coupe du monde de football, Vinci, le fleuron tricolore du BTP, est rattrapé par la justice française dans le cadre de ses investissements qataris. Il devrait être mis en examen, ce mercredi 9 novembre, pour des pratiques esclavagistes sur certains des chantiers d’aménagements de l’émirat pour la compétition sportive. Une plainte a été déposée depuis 2015 contre la filiale qatarie de Vinci baptisée Qatari Diar Vinci Construction (QDVC) par l’ONG Sherpa, rejointe ensuite par le Comité contre l’esclavage moderne (CCEM) et par six ex-employés indiens et népalais de la firme. Chefs d’accusation : travail forcé, réduction en servitude, traite des êtres humains, travail incompatible avec la dignité humaine, mise en danger délibérée, blessures involontaires et recel. L’enquête judiciaire engagée par un juge d’instruction de Nanterre, en 2019, devrait se traduire par une mise en examen du groupe et de sa filiale ce mercredi 9 novembre.
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