La pression ne baisse pas autour du Mondial qatari. Alors que le journal Le Parisien avait rapporté dimanche 6 novembre qu’une telle convocation aurait lieu mercredi par un juge d’instruction de Nanterre, le groupe de BTP écrit ce matin regretter que “sa filiale fasse l’objet d’une mise en examen”, en anticipant une décision qui appartient au juge mercredi.
L’entreprise française dit réfuter les accusations, notamment de “travail forcé” et de “traite d’êtres humains”, à deux semaines de l’ouverture du Mondial-2022. L’instruction avait été ouverte en novembre 2019, après des plaintes émanant des associations Sherpa et Comité contre l’esclavage moderne (CCEM), ainsi que de sept ex-employés indiens et népalais de ces chantiers. Les plaignants accusent Vinci, Vinci Construction Grands Projets (VCGP), sa filiale Qatari Diar Vinci Construction (QDVC) et leurs représentants, de “réduction en servitude, traite des êtres humains, travail incompatible avec la dignité humaine, mise en danger délibérée, blessures involontaires et recel” notamment, selon la plainte consultée par l’AFP à ce moment.
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