Mondial-2022 : «J’ai souffert au Qatar» (24/6/2022)

Des journées de travail de 17 heures, sous la chaleur écrasante du soleil qatarien : les témoignages d’une dizaine d’ouvriers des chantiers liés au Mondial-2022 accablent la filiale locale du groupe Vinci, qui réfute toute accusation.

Dans cinq mois débute la Coupe du monde de football au Qatar. La concrétisation attendue d’années de gigantesques travaux de construction (stades, routes, hôtels…) confiés à une armée de travailleurs migrants. Dès les premiers coups de pioches, des ONG ont dénoncé les conditions de travail imposées à ces ouvriers.

En France, l’association Sherpa et d’autres ont mis en cause le géant français du BTP Vinci et sa filiale qatarienne Qatari Diar Vinci Construction (QDVC) mais la première plainte a été classée sans suite en 2018. Sherpa a ensuite déposé une nouvelle plainte, cette fois avec constitution de partie civile en 2019 pour obtenir la saisine d’un juge d’instruction, après avoir recueilli des témoignages que l’AFP a pu consulter.

Entre 2012 et 2014, en Inde et au Népal, de nombreux ouvriers sont recrutés par des agences locales pour aller travailler au Qatar. « Le contrat, en anglais et en arabe, nous a été brièvement expliqué (par les recruteurs de QDVC) en hindi à l’oral », rapportent-ils. Dès leur arrivée dans l’émirat, ils remettent leur passeport à des « membres de QDVC » et signent un document « qu'(ils) ne comprennent pas ».

(…)

L’article en intégralité ici