Pendant dix ans, un couple de hauts dignitaires burundais a fait vivre un calvaire à Méthode Sindayigaya, hébergé dans la cave de leur maison des Hauts-de-Seine. Condamné en premier instance, leur procès en appel pour «traite d’être humain» s’est tenu mardi à la cour d’appel de Versailles.
Les Mpozagara l’assurent : Méthode Sindayigaya n’était pas un esclave. Pas plus que leur employé de maison. En réalité, Méthode Sindayigaya était le maître de la villa. «Nous disions que la maison appartenait à Monsieur Méthode.» La défense pleine d’aplomb de Candide et Gabriel Mpozagara, 76 et 79 ans, hauts dignitaires burundais poursuivis pour «traite d’être humain», n’a pas évolué d’un poil devant la cour d’appel de Versailles (Yvelines). Comme en première instance, ils ont contesté mardi «toute cette accusation très grave». En octobre 2019, ils avaient été condamnés à deux ans de prison avec sursis et 70 000 euros de dommages et intérêts par le tribunal correctionnel de Nanterre.
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