Traite d’êtres humains dans le champagne: procès mercredi à Reims. (30/06/2020)

Six personnes sont soupçonnées d’avoir abusé de migrants pour fournir de la main-d’œuvre illégale à des viticulteurs.

Six personnes et trois entreprises sont jugées du 1er eu 3 juillet par le tribunal correctionnel de Reims, soupçonnées d’avoir fourni à des viticulteurs champenois de la main d’œuvre agricole, essentiellement des migrants, employée dans des conditions indignes.

Les prévenus personnes physiques, responsables de sociétés prestataires de services agricoles et travailleurs indépendants intervenant dans la Marne et l’Aube, sont poursuivis notamment pour «travail dissimulé aggravé et recours au service d’une personne exerçant un travail dissimulé aggravé», «emploi d’étrangers sans titre», «conditions d’hébergement indigne» et «traite d’êtres humains».

L’affaire a débuté en août 2018 lorsque des enquêteurs du Comité opérationnel départemental anti-fraude (Codaf) de la Marne, un service de l’Etat, découvrent chez un prestataire viticole d’Oiry (Marne), près d’Épernay, de nombreux travailleurs clandestins

Selon le récit des enquêteurs de l’Office central de lutte contre le travail illégal (OCLTI), en charge de l’enquête avec les gendarmes de la SR de Reims et des groupements de la Marne et de l’Aube, ces ouvriers viticoles, dont certains se trouvaient en situation irrégulière, étaient soumis à des cadences quotidiennes éprouvantes et percevaient une rémunération «insignifiante». Certains d’entre eux ne recevaient même aucun salaire.

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