L’histoire se répète. Gabriel Mpozaraga revient devant le tribunal correctionnel de Nanterre. Et une fois encore, c’est pour avoir réduit un domestique en esclavage que cet ancien ministre du Burundi, ex-diplomate et même ancien directeur à l’Unesco doit rendre des comptes.
Ce lundi, ce monsieur au physique sec, qui porte bien ses 71 ans, était convoqué devant la 17e chambre avec son épouse, Candide. Pour elle, grande femme vêtue de noir sous un manteau rouge, ce n’est pas une première non plus. Le couple, établi dans une demeure cossue de Ville-d’Avray a déjà été jugé pour avoir imposé, pendant des années, des conditions de travail et d’hébergement indignes à deux sœurs qu’ils avaient ramenées du Burundi dans leurs bagages.
Condamnés à Nanterre en 2007, ils avaient été relaxés en appel. Mais la Cour européenne des droits de l’homme a ensuite condamné la France pour n’avoir pas mis en place « un cadre législatif et administratif permettant de lutter efficacement contre la servitude et le travail forcé ».
Pour lire la suite de l’article sur leparisien.fr