Le Rapport mondial annuel sur la traite des personnes de l’ONUDC vient d’être publié, il analyse l’évolution du phénomène de traite dans le monde.
Ce dernier rapport basé sur les chiffres de l’année 2018, met en lumière la vulnérabilité des personnes exploités et victimes de traite des êtres humains. La crise du COVID ayant aggravé le besoin de trouver un emploi pour certains et donc augmenté les probabilités d’être exploités pour des personnes étrangères en situation irrégulière.
De plus, 38% des victimes détectés de traite des êtres humains sont des victimes d’exploitation par le travail. Ces victimes sont exploités dans différents domaines et secteurs économiques dont l’agriculture, le BTP, la pêche et le travail domestique. Bien que les schémas d’exploitation varient selon les secteurs économiques, un aspect est vrai pour tous les secteurs : l’exploitation est généralement le résultat d’une détérioration des droits du travail, tels que des salaires plus bas, des heures de travail plus longues, des protections réduites et l’emploi informel.