Une première mondiale : la Grande Bretagne se dote d’une nouvelle secrétaire d’Etat chargée de la lutte contre l’esclavage moderne et le crime organisé, rattachée au ministère de l’Intérieur.
Jusque là quelques pays, comme les Etats Unis et la Suède, s’étaient simplement dotés d’ambassadeurs at large pour porter cette lutte. La nomination de Karen Bradley le 8 février 2014 à un poste gouvernemental consacré à la lutte contre la traite
des êtres humains et les formes contemporaines d’esclavage intervient alors que le Parlement britannique est en
train de se pencher sur une future loi contre l’esclavage moderne. Les auditions sont en cours à Westminster.
En 2013, Le NRM, un système mis en place par le gouvernement britannique auprès des autorités et des associations pour estimer le nombre de victimes potentielles des formes d’esclavage moderne – prostitution, servitude domestique, travail forcé, mariage forcé et esclavage pour dettes – a donné le chiffre de 1746 personnes concernées dont deux tiers de femmes et un quart d’enfants.
Depuis sa nomination auprès de Theresa May, ministre de l’Intérieur, Karen Bradley a pris une première mesure: le déploiement de douaniers spécialisés dans la détection de victimes d’esclavage moderne dans les aéroports britanniques, portes d’entrée de la traite des êtres humains.
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