La France déplore les « zones d’ombre » dans la condamnation d’un militant des droits de l’homme mauritanien (21/08/2012)

L’avocat de Lemine Ould Dadde dénonce un procès politique contre le militant des droits de l’homme qui avait rang de ministre et se consacrait à la population haratine des anciens esclaves.


Condamné à trois ans de prison en juin pour mauvaise gestion, après vingt mois de détention préventive, Mohamed Lemine Ould Dadde attend toujours son procès en appel. Son avocat dénonce un procès politique contre le militant des droits de l’homme qui avait rang de ministre et se consacrait à la population haratine des anciens esclaves.

 « Après deux ans de prison, Lemine garde un bon moral. Il a beaucoup de recul, comme quelqu’un qui n’a rien à se reprocher »,affirme Céline Brard, l’épouse française de l’ancien commissaire mauritanien aux droits de l’homme et à l’action humanitaire, Mohamed Lemine Ould Dadde. Limogé de ses fonctions le 26 août 2010, il avait été écroué un mois plus tard à la prison de Nouakchott,où il célébrera, le 24 septembre 2012, ses 45 ans.

Il a fallu des pressions de toutes parts, l’insistance de son avocat, Me Brahim Ould Ebety, des ONG internationales de droits de l’homme et du Quai d’Orsay intervenu à plusieurs reprises, pour que finalement le procès de Mohamed Lemine Ould Dadde ait lieu après vingt mois de détention préventive et arbitraire.

Dix ans d’emprisonnement avaient été requis contre cette personnalité politique, accusée d’avoir….

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