ENQUÊTE – Des centaines de personnes, réduites en servitude par des employeurs manipulateurs, sont repérées chaque année dans l’Hexagone.
Une «stratégie nationale» dévoilée le 9 novembre dernier, une «dizaine de plans d’action interministériels» depuis 2013, et une «plateforme numérique de signalements » lancée par la gendarmerie mi-décembre: le gouvernement français ne cesse, depuis quelque temps déjà, d’intensifier la lutte contre l’exploitation par le travail, communément appelée «esclavage moderne».
Chaque année depuis 2016, entre 300 et 500 victimes d’emploi forcé, de conditions de travail indignes ou de réduction en servitude sont enregistrées auprès des services de police et de gendarmerie. «Et ce n’est que la partie émergée de l’iceberg», confie au Figaro le capitaine Miet, de l’Office central de lutte contre le travail illégal. «De nombreuses victimes n’osent pas dénoncer leur quotidien par méconnaissance de leurs droits ou par crainte des conséquences», confirme son colonel, Dominique Lambert.
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