Rosny-sous-Bois (AFP) – Ils sont enquêteurs, magistrats, avocats, associatifs ou comédiens: début juillet, ils ont participé à un “jeu sérieux” communément appelé +serious game+, une formation inédite pour renforcer la lutte contre le fléau de la traite des êtres humains.
Des décors décrits comme “très réalistes”, avec campement, bar ou foyer pour mineurs plantés au fort de Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) où se trouve le Centre national de formation à la police judiciaire de la Gendarmerie nationale.
Deux scénarios pour autant d’enquêtes à traiter par les stagiaires en quasi temps réel, l’un d’exploitation sexuelle de jeunes femmes venues du Nigeria, l’autre de travail forcé de mineurs. Le tout inspiré de faits réels.
Pendant une petite semaine, 45 stagiaires, des magistrats, avocats du barreau de Paris, gendarmes et policiers, associatifs et membres de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) ont été plongés dans le quotidien des professionnels de la lutte contre la traite des êtres humains. Tous ne sont pas des spécialistes du sujet. L’Ecole nationale de la magistrature (ENM) leur a concocté ce modèle de formation inédit.
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