Le Mémorial à l’abolition de l’esclavage a été inauguré à Nantes le 25 mars.
“Les droits de l’homme, affirme Jean Marc Ayrault, le député maire de Nantes, sont l’identité de la France et c’est dans cette tradition que s’inscrit ce Mémorial” ( in L’Express ). J.M. Ayrault, qui porte ce projet depuis 1998, souligne que l’abolition n’a pas mis fin à l’esclavage. C’est toujours, dit-il , “un sujet d’actualité” rappelant que selon l’ONU, il y a aujourd’hui plus de 27 millions d’esclaves dans le monde. Il appelle les Français à se mobiliser contre le racisme, la xénophobie et les formes contemporaines d’esclavage.
A l’occasion de l’inauguration du Mémorial, se sont tenues à Nantes les premières Rencontres Internationales du Mémorial. Elles réunissaient des chercheurs des historiens, juristes, sociologues, philosophes, écrivains et acteurs de terrain sous la direction de Françoise Vergès, présidente du Comité pour la Mémoire et l’Histoire de l’esclavage. Revenant sur le combat pour l’abolition et débattant d’enjeux contemporains elles furent passionnantes. “Le combat contre l’esclavage relia d’un continent à l’autre, d’une colonie à l’autre, esclaves, Libres de couleur, philosophes, juristes, féministes, journalistes, hommes politiques, économistes. Leurs débat et leurs stratégies sont toujours une source d’enseignements, contre un système qui utilisa toutes les ressources idéologiques et médiatiques dont il disposait pour se justifier. Cet héritage de la solidarité est précieux (…) Il est de notre devoir de poursuivre le combat pour une abolition des formes de servitude et d’esclavage”, disait le texte d’introduction.
Nous nous associons bien sur à cette philosophie et à cette démarche. Nous nous réjouissons de travailler ensemble pour lutter contre les formes contemporaines d’esclavage.
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Le CCEM a participé aux rencontres internationales des 22,23 et 24 mars.