A l’été 2018, près de deux cents vendangeurs étrangers avaient été découverts, dans l’Aube et la Marne, logés dans des conditions « contraires à la dignité humaine ». Ce mercredi 9 juin 2022, la cour d’appel a rendu son délibéré.
Fondateurs de la société de prestation viticole Rajviti, Chandrika Thangarajah et son époux, Pathmaja Suntharalingam, ont été reconnus coupable de « traite d’être humains », mercredi 29 juin, par la cour d’appel, confirmant ainsi le premier jugement rendu par le tribunal correctionnel, en 2020. Ce couple a été condamné à trois ans de prison, dont un avec sursis – la partie ferme sera aménagée par un bracelet électronique.
Ainsi s’écrit l’épilogue d’une histoire qui aura jeté une lumière crue sur les arrière-cuisines parfois peu reluisantes du monde du champagne, à mille lieues du glamour à laquelle ses promoteurs veulent le réduire.
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