Le président de la structure a été condamné ce vendredi à deux ans de prison dont un avec sursis pour avoir mis en place un système de travail dissimulé auprès de sans-papiers. Les 51 plaignants dénonçaient pressions et humiliations.
C’était une décision attendue par les 51 victimes de l’association «Vies de Paris». Le président de la structure et deux autres membres étaient renvoyés devant le tribunal judiciaire de Paris pour avoir mis en place un système de travail dissimulé auprès de sans-papiers. Ils étaient accusés de leur offrir une domiciliation en échange d’un travail, souvent sous-payé (des tâches administratives ou de la formation au sein de l’association). «C’était un travail difficile. Je perdais la notion du jour et de la nuit. J’arrivais tôt le matin et je partais tard le soir. Les bureaux étaient au sous-sol, donc je ne savais plus à quel moment de la journée on était», avait confié à Libération l’une des victimes, en janvier. (…)
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