Ces six personnes ont été interpellées lors d’une opération de gendarmerie aidée par la Section de recherches de Reims co-saisie avec l’Office central de lutte contre le travail illégal, il y a quelques jours, les 18, 19 et 20 juin . Une opération qui fait suite à un contrôle opéré l’an dernier, en août 2018. Un contrôle dans une société prestataire viticole d’Oiry dans la Marne, soupçonnée d’avoir exploitée dans des conditions indignes une centaine de personnes. Des saisonniers mis à disposition de viticulteurs des départements de la Marne et de l’Aube. Cinq d’entre eux, des vendangeurs saisonniers avaient déjà réclamés des salaires impayés devant le conseil des prud’hommes en 2018. La gendarmerie précise qu’aucune maison de champagne n’ a été mise en cause dans ce dossier.
36 personnes entassées avec un seul sanitaire
Les enquêteurs ont pu après de nombreuses auditions faire le point sur les conditions de logement des vendangeurs. Au total, une centaine de personnes ont été employées dans ces conditions mais toutes n’ont pas pu être retrouvées et identifiées.
Les forces de l’ordre en retrouvé 36 logées dans une maison de 90 m2. Des saisonniers qui dormaient à même le sol, les mieux lotis sur des matelas. Une douche froide pour tous et un seul sanitaire pour tous.
Dans les vignes, ces ouvriers travaillaient en général une dizaine d’heures avec seulement une heure de pause. Certains n’ont pas été payés, d’autres, 60 euros pour trois jours de travail. Ces employés ont été pris en charge par le Comité Contre l’Esclavage Moderne.
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